mardi 15 septembre 2015

Espace de travail

Je fais un test : écrire le portable sur les genoux. Je viens enfin de dégager mon bureau afin de pouvoir y déposer mon ordi. Problème. La pièce a une bonne surface, toutefois insuffisante pour y ajouter un petit meuble. Et ma table de travail est trop haute pour le clavier et, de toute façon, je veux conserver une aire libre pour l'écriture manuscrite. Je ne m'encombrerai quand même pas d'un bureau en coin! Oui, je commence à m'extirper du désordre du déménagement. M'enfin!

Mentionnons que cela a pris douze heures à trois hommes, et jusqu'à cinq les deux dernières heures. Nous n'avons pourtant pas tant de meubles. Quoique. Pour mon bureau par exemple : une table de travail, un classeur à quatre tiroirs, trois bibliothèques sans compter la moitié du garde-robe double rempli de documents. Ce fut un gros déménagement de boîtes. Boîtes et cossins. Minimum 200. Je lis, j'accumule des documents, des éléments de recherche pour des textes en cours ou à venir. Ben, ben, ben de la paperasse. Et quelques souvenirs que je ne sors parfois même pas de leurs boîtes : rangées telles quelles. Je vous vois rire. Faites!

Et dans cette pièce, de plus, je ferai un coin lecture : fini les conflits télé contre livre. Coudons! Ça ne va pas si mal sur les genoux. Ce sera l'option pour le moment : une petite tablette coussinée à déposer là où il le faut, que je sois à mon bureau ou confortablement étalée dans le salon. Hum, intéressant! Je peux enfin me remettre à la tâche. Histouaire de Noël et roman-en-cours, tenez-vous le pour dit, je vous reviens.




© Colette Bazinet, 2015