jeudi 3 octobre 2013

Un pied à terre, un pied à la mer

Quel mois ! Premier voyage en solitaire sur mon bateau : huit heures, 39 miles nautiques, des pointes à plus de 25 noeuds, des vagues de 1 à 2 mètres, un atterrissage avec le couchant. Un plaisir fou ! Deux réalisations cet été : vivre à bord et ladite navigation en solitaire. S'ajoutent l'inauguration de mon campeur et un convoyage en perspective.

Vivre à bord — mon projet d'embarcation d'écriture — c'est être en quelque sorte sans adresse, puisque sur l'eau. De plus, je suis locataire, un pied-à-terre, quoi ! Alors, comment dire où je vis ? Cette idée de domicile fixe est une convention ; pourquoi s'en inquiéter ?
Voilà mon parti pris du jour ; je vis sur l'eau (saisonnier tout de même) et ai des pied-à-terre (les autres saisons). D'autant plus vrai que je viens d'expérimenter une autre façon de voyager. Je me suis procuré un véhicule assez long pour y dormir. L'escapade m'a menée chez des amies qui s'apprêtent à partir pour les Bahamas pour l'hiver — elles vivent sur leur voilier (pour elles, véritable résidence, cela fait un bon 5 ans). Et bien, me voilà invitée à convoyer l'embarcation jusqu'à New York !

Mes bagages sont prêts. Après la Journée visibilité du 5 octobre où je tiendrai une table pour Trabouler et autres écrits, on appareille !

Séance de signature puis embarquement. Vive le nomadisme!


©Colette Bazinet 2013