En plein air, pendant 19 jours, se tient la 83a Feira do livro de Lisbonne. Je n'étais pas partie au Portugal pour cela. J'y séjournais pour me dépayser, pour la sonorité de la langue, pour un bain de culture, pour le printemps et l'histoire. Et voilà que je visite la maison de Pessoa, le poète aux hétéronymes, passionné d'astrologie ; rend visite à Paulo Gouveia, du Clube de Artes e Ideias avec lequel le CALQ a une entente d'échange de résidences pour écrivains. Et je termine mon périple entourée d’écrits distribués le long de quatre longues allées. 83e édition de l’événement, c'est dire qu'en ce pays la littérature occupe une place depuis longtemps. Où en étions-nous en 1930 ? Et aujourd'hui ? Le salon du livre de Montréal dure six jours, celui de Québec cinq. Et quels oeuvres sont mises en évidence dans les étalages et sur les tables? Ici, où l'on ne verrait que les seules nouveautés. Là-bas, des ouvrages du début du siècle, voire, du siècle dernier. Tout n'y est pas que de l'immédiatement consommable, de l'éloge de l'éphémère. Il nous reste des croûtes à manger avant de mettre la culture à ce point à l'avant. Et le tout se déroule à l’extérieur, fascinant ce qu'un climat permet !
Il faut minimalement aller voir le site web, ne serait-ce que pour le plaisir évoqué par les images, la galeria de imagens. Et la musicalité des mots.
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jeudi 30 mai 2013
Feira do livro de Lisboa
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