jeudi 24 mars 2011

l'affaire Lola m'énerve!

Avec l'arrivée du dossier à la Cour suprême, mes poils se hérissent. La liberté de vivre à deux sans contrat est un gain social important et je suis contre le contrat actuel qu'est le mariage (l'affaire de la loi sur le patrimoine). J'ai vécu les deux situations et préfère nettement l'union libre, dite de fait.

Mais quelle ne fut pas ma surprise, en union libre, de constater que les lois de l'impôt pénalisent la personne ayant le plus faible revenu en la privant des retours de TPS et TVQ, en imposant la mise en commun des frais médicaux, etc. En quoi le partage des dépenses avait-il changé parce que nous n'étions plus colocataires ? En quoi cela avait-il changé nos revenus et nos situations d'emploi? Et qui ne se rappelle pas des bouboumacoutes s'ingérant bien davantage dans la vie des femmes que dans celle des hommes, afin de leur dénicher un copain (et maintenant une copine) de qui elle devait obligatoirement devenir à charge, avec leur progéniture s'il vous plaît. Au nombre de familles reconstituées qui existent, respectons l'indépendance des êtres adultes et consentants à contracter la forme d'union qui leur convient. Je me fous de ce qui existe ailleurs au Canada. Ce n'est pas une référence, c'est un autre choix de société, c'est tout!

N'oublions pas que ces décisions s'appliquent maintenant à toutes les formes de couples, hétéros, lesbiens, gais. Les rapports économiques entre conjoints sont très variés. Pour ma part, divorcer en société des acquêts (c’était avant la Loi sur le patrimoine) de quelqu'un de très irresponsable a été suffisamment éprouvant. J'ai bien cru pouvoir perdre le peu que j'avais acquis. Refuser ses dettes ne l'obligeait pas à décliner mes acquêts, ce qu'il fit heureusement, malgré tout.

Je ne comprends pas qu'il semble que la cour d'appel ait parlé d'obligation alimentaire pour la conjointe, elle ne semblait vraiment pas crever de faim avec son nouvel ami tout autant richissime. Et ce n'était pas l'entente du couple lorsqu'ils étaient partenaires.

Si certaines personnes se cherchent de tels partenaires pour ensuite en soutirer le maximum, je ne me reconnais vraiment pas dans ces Lola. Je n'ai pour ma part pas assez de fric et surtout d'énergie pour devoir me battre encore dans un système juridique où les avocats, trop nombreux en chômage, trouverait une nouvelle mine d'or. Lola, ne crois pas défendre ainsi la cause de la veuve et de l'orpheline, au contraire.

Des contrats d'union, cela existe. Ou encore, pourquoi ne pas modifier l'union civile: rendre le patrimoine facultatif ou pour une période définie entre les conjoints; le contrat pourrait être ouvrable; l'obligation de vie commune pourrait être ôtée, comme cela est le cas pour le mariage, un de ses rares avantage. La formule de l'union civile avait été adoptée avant que le fédéral ne modifie la loi sur le mariage pour les conjoints de même sexe. Maintenant que cela est chose faite, pourquoi ne pas l'améliorer ?

Peut-être que les Lola et Éric de ce monde y trouveraient leur compte ( il ne semble quand même pas un total irresponsable ce mec), sans entraîner toute la population dans leurs démêlées!

mercredi 9 mars 2011

micro ouvert et salons du livre

Quelle saison, que d'émotions ! Hier, dans le cadre de la journée internationale des femmes, la librairie Pantoute avait organisé une soirée Femmes à plume. Lectures théâtralisées, chorégraphiées, conteuses, auteure-compositrice et interprète. Très belle soirée, touchante. Suivait un micro ouvert. Je ne l'avais jamais fait, je me suis lancée. Une page de Trabouler, pas d'abus.
Se sentir si petite et maladroite. Après des textes léchés, mes mots simples me paraissaient dérisoires. Pourtant, des femmes sont venues me voir, ont même acheté. Qu'il est difficile de laisser grandir la petite fille inquiète en soi ! Je suis rentrée totalement épuisée à la maison et, heureusement, j'avais prévu prendre congé aujourd'hui.
D'autres belles émotions s'en viennent : le SILQ (Salon international du livre de Québec), du 13 au 17 avril 2011, kiosque 819, et celui de Victoriaville, le 30 avril et 1er mai 2011, au cégep de Victoriaville. Je mentionnerai les heures de présence ultérieurement.