vendredi 29 octobre 2010

Paradoxe

il fallait bien que je sois prise dans les rouages du retour au travail (voir un emploi salarié) pour me remettre à l'écriture. Durant les six derniers mois ? Presque rien. Tout autour du livre qui venait de naître. Là ? Je compresse le temps pour arriver à tout faire : m'occuper du bébé Trabouler, assurer sa survie en ce monde inondé de toutes parts, occuper ledit emploi, essayer de ne pas être exténuée, lavage, ménage, épicerie, repas, dodo, exercice, santé, famille, couple. Peut-être un peu moi, aussi. Ah, les femmes ! Tant socialisées au sens du devoir, à s'oublier, etc. Je ne m'étends pas sur cette question mieux décrite (décriée) par d'autres.
Troisième semaine au boulot. C'est fait. J'écris à nouveau.

lundi 11 octobre 2010

Congé ou travail sans solde?

L'heure est au bilan. Déjà 14 mois et demi que j'ai quitté le bureau pour un congé sans solde. Demain, retour au boulot.
Mais, était-ce un congé ou un travail sans solde ? C'est tellement cocasse, je n'ai pas été capable de passer une semaine continue de vraies vacances, pas capable de partir avec le voilier plus que pour quelques sorties à la journée. L'Opium XXX aura été un chalet en 2010, en déplaise aux puristes qui dénigrent cet état pour une embarcation habitable.
Travail, révision, révision, publication, lancement, distribution, promotion au mieux. Naïve, je croyais que j'aurais un répit après le lancement. Erreur, le livre naissait. C'était un début. En même temps, il fallait que je lâche prise, le laisse prendre son envol, me détache. Comment trouver la juste mesure ?
Je dois toutefois mentionner qu'il était grandement temps que je sorte de l'isolement de l'écriture, des quatre murs de la maison qui devenaient d'un vert répulsif tellement je ne pouvais plus les voir.
Le retour au boulot n'est pas la fin de l'histoire, simplement un ajustement. Je ne puis conclure que par un mot : quelle belle aventure ! Elle aura peut-être été sans rémunération, mais elle est sans regrets et comblée de gratifications.
Et je ne dédaignerai pas la première paie !

mercredi 6 octobre 2010

Lancement à Toronto et sortie de l'eau

Ouf, quel retour ! Et quel séjour ! Un lancement à Toronto des plus agréables, au retour, les outardes déjà au bord du lac Ontario nous avise de la présence de la Nina (hiver froid et bientôt !), quoiqu'on ne voit pas encore les oies des neiges. Décidément, je préfère voyager par voie d'eau. Même le train ne permet que des arrières-cours. Par contre l'arrivée à Toronto en avion, aéroport centre-ville, à couper le souffle !

Aujourd'hui, ce qui se présentait comme un simple ménage au bateau a fini en sortie de l'eau ! (Les terriens croient toujours que l'on entre un bateau pour l'hiver, mais l'univers de référence de ce dernier est l'eau. Donc, mise à l'eau au printemps et sortie de l'eau à l'automne). Contente avec les 70 — 80 km/h annoncés dans les prochains jours. On se tapait quand même un nordet de près de 50 km/h). Désolée pour les ami-e-s navigatrices, j'ai mis cela en vitesse terrienne.